Transition socio-écologique
Après la çaENTI, ENTI a déposé en février 2011 le projet européen new-LiFE « Un développement orienté par le bien-être pour réussir la transition socio-écologique en Europe », qui prévoit l’élaboration d’un nouveau modèle de développement orienté par le bien-être de chacun et de tous. Le concept de bien être de chacun et de tous est développé par la direction de la cohésion sociale du Conseil de l’Europe.
Cette réflexion concours à l’élaboration d’un agenda de la transition socio-écologique global et d’agendas locaux.
La transition socio-écologique d’un mode de développement répondant au seul objectif économique vers un développement pluriel, suppose des réformes structurelles, mais surtout une modification des comportements des personnes, des entreprises et de institutions. Il pourra être ensuite décliné par chaque communauté territoriale pour engager une transition socio-écologique répondant aux besoins différentiés de chaque communauté.
Le « Transition Handbook » propose une transition écologique « de la dépendance pétrolière à la résilience locale » (Hopkins, 2008).
Le « Manuel de transition » explique pourquoi la fin imminente du pétrole abondant et bon marché (pic pétrolier) et le changement climatique rendent incontournable la co-reconstruction de la résilience locale au sein d’un projet collectif porté par et pour la communauté territoriale.
C’est une transition énergétique essentiellement fondée sur la relocalisation des activités. Elle n’aborde pas vraiment la question des inégalités sociales. Elle se fonde sur une participation et un engagement accru des personnes au sein de la démocratie locale, en ignorant le risque d’une réaction autoritaire face aux catastrophes écologiques.
C'est le rapport prospectif « Le monde en 2025 », publié en 2009 par la Direction Recherche de la Commission Européenne, évoque l’urgence d’une transition socio-écologique pour faire face à la dégradation préoccupante de la situation économique de Europe.
Il propose de profiter des défis écologiques et démographiques pour inventer un nouveau mode de développement.
Anticiper et faire la transition socio-écologique ne se limitera pas à la recherche de technologies respectueuses de l’environnement (énergies renouvelables, captation et stockage du CO2, etc. ), ni de mesures économiques contraignantes (taxation, systèmes d’échange des permis à polluer, internalisations des coûts externes). Ce sont aussi les changements dans les comportements individuels et sociaux qui contribueront, s’ils sont stimulés par des politiques adéquates, à diminuer drastiquement la consommation en énergie, ce qui reste l’objectif majeur.