Catalyse (1992-) Méthode de gestion et d'évaluation des projets concerté
La méthode de gestion et d’évaluation de projets concertés « Catalyse » accompagne les projets concertés d’intelligence territoriale. La mise en place d’un tel projet débute donc la mobilisation d’un partenariat initial. Il est formalisé par un accord de consortium, précisant : un objectif et un délai, la fonction de chaque partenaire, des objectifs intermédiaires périodiques (au moins annuels), les apports de chaque partenaire selon un plan pluriannuel et les moyens qui restent à solliciter dans le cadre d’un appel à projet (local, national, européen ou internationale) et/ou auprès des collectivités territoriales. Ces éléments définis ensemble par les partenaire servent de base à l’évaluation.
Le schéma précédent initialement élaboré dans le cadre du projet local concerté Mosaïque de lutte contre la pauvreté et pour l’insertion économique et sociale, action-modèle des programmes européens Pauvreté 3 et Horizon (1988-1994). Elle a été améliorée suite à l’utilisation par les acteurs locaux de Seraing et de Durbuy en Belgique dans le cadre du programme européen de recherche-action caENTI (action de coordination du Réseau Européen d’Intelligence Territoriale) pour élaborer et évaluer de façon collaborative de nombreux projets locaux.
En gris sont signalées les technologies utilisées qui sont illustrées en bas du schéma.
De manière générale l’édition numérique et les technologies de l’information et de la communication.
Les statistiques (techniques d’enquête notamment), l’analyse des données (mais aussi des groupes de parole et démarches plus ethnologiques) sont utilisées pour opérer le diagnostic participatif des besoins par les citoyens ou les groupes visés par le projet. Le management de projet et l’évaluation participative au niveau des acteurs et des citoyens sont utiles pour évaluer les résultats des actions et leur impact sur le territoire et la collectivité territoriale.
Les systèmes partagé, les bases de données en ligne et des bases de connaissances recensent, sur des répertoires de services en ligne, les services disponibles pour faire face aux besoins diagnostiqués. Ils sont indispensables pour le montage des actions. ils permettent également d’estimer la contribution au développement du territoire qui résulte des services.
L’analyse spatiale et les systèmes d’informations géographiques (SIG) servent à développer un système d’information territoriale relatif au territoire concerné par le projet concerné.
La méthode Catalyse est à la base de l'observation territoriale
Gouvernance participative de Catalyse
Les programmes européen Pauvreté 3, Horizon et caENTI, puis le programme international INTI, ont contribué à définir la gouvernance participative des projets concertés dans des contextes territoriaux très variés à l’échelle globale.
Le partenariat de développement (à droite en rouge) est administré par un groupe opérationnel multisectoriel rassemblant l’ensemble des partenaires et des spécialistes invités par les partenaires. C’est l’organe de décision du partenariat. Les décisions sont généralement prises à l’unanimité pour éviter de contraindre un partenaire, éventuellement à une majorité qualifiée en fonction de l’accord de consortium.
Ce groupe opérationnel multisectoriel est supervisé par un comité de pilotage, généralement élu au sein du groupe opérationnel. Il inclut le chef de projet et l’évaluateur. Il établi notamment le calendrier de travail du groupe, ainsi que celui des ateliers et des groupes de projet. Il supervise l’évaluation participative (acteurs, citoyens pris en charge par le projet).
Des ateliers sont créés en fonction des besoins diagnostiqués. Plus centrés sur une catégorie de besoins et sur les personnes concernées, ils sont limités aux acteurs concernés. Ils ont essentiellement une fonction d’étude et d’information.
Ils débouchent éventuellement sur des groupe de projet qui montent des projets d’action et complètent en conséquence l’accord de consortium.
Le partenariat de développement est une structure informelle qui n’a pas la capacité de s’engager sur le plan financier vis-à-vis d’organismes extérieurs. Pour cela une équipe de coordination est constituée (en bleu au centre du schéma) sous une forme reconnue juridiquement dans le pays ou la région concernée. Elle comporte un conseil d’administration qui certifie le travail réalisé par le partenariat de développement et gère les engagements financiers de ce dernier. L’équipe de coordination assure généralement les fonctions de management, de communication et certaine tâches techniques (notamment informatiques) liées au partenariat de développement.
L’Université locale (en jaune) apporte son expertise et ses compétence, voire les transfère) lorsque les projets concertés sont inclus dans des programmes scientifiques. Nous avons toujours tenu à coopérer avec l’université locale dans les projets avec lesquels nous avons coopéré.
Enfin des sociétés de services (en vert), locales de préférence, peuvent être appelées à contribuer au partenariat de développement sans être partenaires, mais fournisseurs de services.