L’intelligence permet aux êtres vivants de s’adapter à leur environnement. Chez les humains, c’est la faculté de connaître les choses en élaborant et en partageant des connaissances rationnelles, mais c’est surtout surtout, grâce au cortex préfrontal, la capacité d’imaginer des projets partagés dans le futur selon Michio Kaku et j’ajoute dans l’espace, puis de les réaliser au moyen d’actions collectives. « Lorsque vous analysez le cerveau humain, vous réalisez qu'il est composé de trois éléments, tout cela dans le cadre de son processus évolutif : la partie arrière, que nous appelons le cerveau reptilien : la partie qui gouverne, disons, la chasse. Vient ensuite la partie médiane, le centre du cerveau, que nous appelons le cerveau du primate ou du singe, qui gère la socialisation et les questions de hiérarchie. Et puis nous avons la partie avant, le cortex préfrontal. Et c’est là qu’apparaît la grande différence : cette partie du cerveau est une machine à voyager dans le temps. C’est une machine qui peut voir l’avenir, elle fait constamment des simulations de ce qui peut nous arriver plus tard. » (Kaku 2023)

Ces projets visent à adapter les êtres humains à leur environnement ou à adapter ce dernier à leurs besoins.

Ce sont des projets systémiques ou l’évaluation alimente des feed-back lors de contrôles périodiques participatifs des progrès réalisés et des ajustements nécessaires des activités restant à réaliser, voire du but final, pour atteindre ce but dans le délai convenu.

Les neurosciences et la psychologie nous apprennent, et confirment chaque jour, que notre intelligence n’est pas seulement un héritage génétique individuel, mais qu’elle se développe dans la relation de l’individu avec son environnement humain et « naturel », donc dans une dimension sociale et culturelle, d’abord au niveau local, puis dans les échanges avec d’autres territoires à divers niveaux.

L’intelligence d’un individu, variable selon les individus, constitue un élément de l’intelligence collective d’une communauté humaine.

Depuis les années 70, cette intelligence collective, s’enrichit de l’artefact des technologies de l’information et donc à présent de l’intelligence artificielle.